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Atmospheric Memory

Le pionnier de l’informatique Charles Babbage a un jour suggéré que l’air qui nous entoure constitue une « vaste bibliothèque » contenant chaque son, chaque mouvement et chaque mot jamais prononcé. Deux siècles plus tard, Atmospheric Memory revisite cette idée à une époque où la mémoire parfaite façonne nos existences numériques, tandis que l’air que nous respirons est devenu un enjeu central dans la lutte pour l’avenir de notre planète.


Atmospheric Memory présente de nouvelles œuvres interactives qui transforment les vibrations de l’atmosphère en expériences visuelles, sonores et même tactiles. Parmi les installations : une fontaine commandée par la voix où les mots semblent flotter brièvement dans l’air sous forme de vapeur d’eau ; une salle diffusant plus de 3 000 canaux de sons naturels et artificiels ; un phare lumineux réactif à la parole ; et la toute première bulle de dialogue imprimée en 3D au monde. Des artefacts originaux du XIXe siècle sont également exposés, tels que des prototypes de la machine analytique, le premier phonographe d’Edison, et une première édition du traité de Babbage.


Atmospheric Memory pose une question essentielle : Babbage avait-il raison ? Peut-on remonter le cours de l’air pour faire réapparaître des voix disparues depuis longtemps ? Et si c’était possible, lesquelles choisirions-nous d’écouter ?


Une série de « machines atmosphériques » scrutent l’air à la recherche des turbulences laissées par la parole, et les transforment en ondulations de vapeur à la surface de l’eau ou en projections immersives à 360 degrés. L’exposition s’accompagne également de programmes éducatifs et de rencontres avec des artistes.


La version originale de Atmospheric Memory, présentée au Festival international de Manchester en 2019, était installée dans une structure sur mesure composée de 56 conteneurs maritimes, au sein du Musée des sciences. Le prototype de la machine analytique de Charles Babbage, considéré comme le premier ordinateur programmable, y était exposé.


Lors de la version de 2021 à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, des chercheurs et militants locaux ont mis en lumière le contexte historique de l’esclavage et les enjeux de justice climatique, en lien avec les avancées technologiques propres à la région, comme les premiers casques de réalité virtuelle.


La plus récente version, au Powerhouse Museum d’Ultimo à Sydney, présentait les œuvres en dialogue avec des objets d’époque du XIXe siècle — y compris des prototypes de la machine analytique, le phonographe d’Edison et une édition originale du traité de Babbage — et proposait une collaboration avec des commissaires, artistes et compositeurs autochtones.

Soutenu par : Le gouvernement du Canada


Powerhouse Museum & Factory International

Festival international de Manchester

Commissaire : José Luis de Vicente 

Nombre d'œuvres d'art : Entre 20 et 30, plus 10 à 30 objets historiques 

Surface : 2 500 mètres carrés


Sydney, Australie 

12 août - 5 novembre 2023   


Caroline du Nord, États-Unis

2 décembre - 17 décembre 2021   


Manchester, Royaume-Uni 

6 juillet - 21 juillet 20199

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